Là où les montagnes embrassent l’horizon,
et les vallées se perdent dans la brume
d’un matin tranquille,
la terre chuchote

ses légendes anciennes,
et le temps semble suspendu,
balancé entre ciel et sol.

Regarde ces champs d’or,
les gerbes s’inclinent au passage du vent,
et les oiseaux,

fiers chefs d’orchestre, régalent nos âmes
d’une mélodie sauvage.
Dans cet espace offrent
et reçoivent les dons de l’univers,

je m’ancre dans ta beauté,
O nature,
comme un poème éternel,
et ma vie se teinte
en l’écrivant sur le sol fertile.

• Hippolyte Taine